Oui.
En fait, le propane est très écologique. Le propane est stocké sous forme liquide, mais lorsqu’il est rejeté dans l’air, il se vaporise et se dissipe, ce qui signifie qu’il ne contaminera pas les eaux souterraines, l’eau potable, les écosystèmes marins ou d’autres habitats sensibles. Lorsqu’il est vaporisé, le propane ne produit pratiquement aucun effet nocif sur la couche d’ozone et, contrairement au gaz naturel, ce n’est pas un gaz à effet de serre dans son état non brûlé.
Les carburants ne sont pas binaires : propres ou sales, bons ou mauvais. Ils existent sur un continuum de très propre à très sale. Considérez le solaire et l’éolien (des énergies assez propres une fois qu’elles sont produites) à une extrémité du continuum, avec le charbon et le pétrole (sales lorsqu’ils brûlent) à l’autre.
Du point de vue du carbone, le gaz naturel se situe plus près de l’extrémité la plus propre du continuum, mais le gaz naturel a son propre problème. C’est du méthane, un gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone, mais 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Une fois dans l’atmosphère, il absorbe la lumière du soleil comme une éponge.
Le propane – qui n’est pas un gaz à effet de serre dans son état d’origine est produit lorsque le méthane est purifié à des fins commerciales – prend sa place sur le continuum du carbone à proximité du gaz naturel et des ressources renouvelables et est considéré comme un carburant propre par le Gouvernement du Canada pour ses faibles émissions de CO2 et d’hydrocarbures.
Non, ce n’est pas vrai — le propane est extrêmement polyvalent!
Classé comme carburant propre par le Gouvernement du Canada, le propane est utilisé dans près des milliers de foyers canadiens à des fins résidentielles. Plusieurs milliers de Québécois utilisent également le propane pour le transport, les applications commerciales, industrielles et agricoles – vous trouverez même des flottes d’autobus au propane desservant des écoles partout au Québec. Et n’oubliez pas les dizaines de milliers de chariots élévateurs opérant dans des entrepôts fermés (où de faibles émissions sont hautement souhaitables), les milliers de tondeuses et la myriade d’utilisations agricoles à haute intensité énergétique comme le séchage des céréales.
Les résultats, confirmés par des experts indépendants ( voir lien ACP ci-dessous ), démontrent que le propane canadien (qui est majoritairement présent au Québec) répond aux exigences d’Environnement et Changement climatique Canada et que le résultat de (72 gCO2e/MJ) est sous la Norme Canadienne sur les combustibles propres qui en 2023 est de (80 gCO2e/MJ).
Ce résultat rejoint les normes qui seront requises à partir de 2030 et plus afin d’être considéré comme carburant propre par le Gouvernement Canadien ( voir image ci-dessous ).
Sources : Règlement sur les combustibles propres (DORS/2022-140)
Certains gaz présents naturellement dans l’atmosphère terrestre contribuent à retenir la chaleur près de la surface de la Terre. Ils sont appelés « gaz à effet de serre » (GES) et formés essentiellement de vapeur d’eau, de dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique), de méthane (CH4), de protoxyde d’azote (N2O) et d’ozone (O3).
La combustion du propane est plus complète que celle de l’essence ou du diesel. En fonction de l’unité d’énergie consommée, le propane produit moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) contribuant aux changements climatiques. Comparée à l’utilisation d’essence, l’utilisation de propane comme carburant de remplacement dans les véhicules fabriqués en usine peut réduire les émissions de GES de 20 à 25 p. 100 durant le cycle de vie des véhicules légers (du puits à la roue).
Le propane contient également moins de polluants toxiques. Par exemple, le propane contient très peu de soufre; par conséquent, il n’émet pas de quantité considérable d’oxydes de soufre, un composé qui contribue aux pluies acides et au smog. En outre, le propane est un carburant comprimé qui doit être conservé dans un réservoir scellé jusqu’à ce qu’il soit placé dans un véhicule. Il est donc moins susceptible de contaminer le sol ou l’eau en raison d’une manipulation imprudente, d’un déversement ou de son évaporation.
Dans une étude menée par l’Université de Virginie-Occidentale, les autobus scolaires au propane ont réduit les émissions productrices de smog en réduisant de 96 % les émissions d’oxyde d’azote (NOx) en plus par rapport aux autobus diesel propres. De plus, les véhicules de tourisme au propane peuvent émettre jusqu’à 36 % moins d’émissions de NOx que les véhicules diesel, 70 % moins d’émissions d’oxyde de soufre.
Le propane ne contient pas de méthane.
Le potentiel de réchauffement global (PRG) est une mesure des effets relatifs de réchauffement global de différents gaz. Plus le nombre PRG d’un gaz donné est élevé, plus le réchauffement de la Terre est important par rapport au CO2 sur une période de temps comparable. Le dioxyde de carbone a été désigné par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat comme gaz de référence/de base, il a donc un PRG de 1. En raison de sa chimie à faible teneur en carbone, le propane a un GWP de 5, bien inférieur aux émissions d’autres sources d’énergie.
Le méthane, quant à lui, est le principal composant du gaz naturel et un puissant gaz à effet de serre. Lorsqu’il est libéré dans l’air, le méthane est lent à se décomposer et produit un effet de réchauffement global 28 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans. Mesuré sur une période de 20 ans, ce ratio devient 84 à 86 fois plus puissant que le CO2.
Le plus grand défi ? Les scientifiques, dont l’Environmental Defense Fund aux USA, estiment qu’au moins 25 % du réchauffement actuel est dû aux rejets de méthane.
Le propane est le 3e carburant le plus utilisé au monde pour faire fonctionner des véhicules.
Comme les véhicules conventionnels, les véhicules au propane ( voitures, véhicules lourd-léger ou autobus scolaires ) sont conformes à toutes les réglementations de sécurité applicables, y compris les normes fédérales de sécurité des autobus scolaires. Comparé à l’essence et au diesel, le propane a une température d’auto-inflammation plus élevée (le point auquel un gaz ou une vapeur peut s’enflammer dans l’air sans présence d’étincelle ou de flamme), ce qui rend l’auto-inflammation involontaire beaucoup moins probable.
De plus, le propane réduit les émissions de gaz à effets de serre de 26% comparativement à l’essence.
Les raffineries de biodiesel peuvent produire du propane renouvelable à partir de graisses animales et d’huiles de cuisson avant qu’elles ne soient transformées en biodiesel – les matériaux autrefois abandonné à la décharge a maintenant une nouvelle vie.
Nos recherches ont révélé que le propane renouvelable a une intensité de carbone ultra-faible ( avec un indice entre 20gCO2e/MJ à 30gCO2e/MJ ) et que les sous-produits agricoles, tels que la biomasse, permettront probablement de fabriquer du propane renouvelable à grande échelle. Et parce que la structure chimique et les propriétés physiques du propane renouvelable sont les mêmes que celles du propane produit à partir de combustibles fossiles, il peut être utilisé pour toutes les mêmes applications.
Il existe aussi des alternatives de co-traitement du propane comme avec le dyméthyléther renouvelable fait à partir de la biomasse qui une fois ajouté dans du propane conventionnel réduit son index de carbone de 60% et qui jointes à du propane renouvelable rendra le propane presque carbo-neutre.